Flux troubles
Devant toute mes douces prières...rien, du néant.
La vérité fait surface, elle flotte comme l’écume dans un petit étant, là où les enfants vont pêcher les grenouilles avec des filets à papillons. Comme au vole d’un oiseau, mes idées s’enfuient, laissant ma tête vide, noir d’idées, d’idées noirs. Ces pensés regorgent, dégouttent et dégoulinent tout partout, me souillant à l’avance des actes que je n’avais pas encore commises. Les yeux chargés de questions, ce demande leurs datent d’expirations... À quand est-ce remonte ce dernier sourire? Celui où je m’avais esclaffé jusqu’à m’en étouffer avec mes mots. Celui datant, sans ce masque d’argile qui se forme à trop vouloir s’ignorer, trop vouloir ce protéger jusqu’à ne plus vouloir être qui je suis. Après tout, qui suis-je ? Je suis un être de chair, avec quelques idées et quelques convictions, mais je ne peux en dire d’avantage. Pourrais-je continuer mon chemin toute seule ? J’ai peur du néant, peur de m’égarer et j’ai aussi peur du noir. Je frisonne rien qu’à ne penser au son de la lame sur mon poignet. Oserais-je ? Cet état d’inconfort, cette léthargie mi conscient, mi yeux clos, m’engourdis tel qu’un souffle paralysant, traversant en milles éclats d’aiguilles, mon corps en entier. Les yeux renversés conforme à être possédé, je défais mes chaînes invisibles qui me retient en vie, me libérant de toute ma souffrance qui coule en fluide rouge sur tout mon corps pour laisser un silence tranquille, mon corps noyé dans la haine.